Sansla Terre, la lune serait donc une sorte dāastĆ©roĆÆde qui parcourrait lāespace Ć grande vitesse. On peut donc effectivement dire que la lune tombe sur Terre,
Partoutsur Terre, Ā«en basĀ», cāest Ć nos pieds lorsque nous nous tenons debout, et lĆ où tombe une pierre quāon lĆ¢che. La gravitĆ© rĆ©duite de la Lune est bien visible dans les films montrant les astronautes amĆ©ricains qui y ont dĆ©barquĆ©. La Lune possĆØde une masse nettement infĆ©rieure Ć la Terre. Par consĆ©quent, la gravitĆ© y
Sila pomme a une vitesse suffisante, elle fera le tour de la Terre sans tomber au sol et si sa vitesse est encore plus grande, elle sāĆ©chappera de lāattraction de la Terre et partira dans lāespace. En fait, la lune tombeconstamment sur la Terre, sauf que du fait de sa grande vitesse, elle nāatteint jamais la Terre qui se dĆ©robe. texte de Thomas M.
Vay Tiį»n Nhanh. Le premier pheĢnomeĢne physique auquel les eĢtres humains sont confronteĢs est celui de la gravitation. Cāest le pheĢnomeĢne que le jeune enfant observe en laissant tomber, inlassablement, son gobelet du haut de sa chaise. Il ne suffit cependant pas dāobserver pour pouvoir expliquer et le chemin de lāexpeĢrimentation aĢ la theĢorie peut eĢtre long et difficile, car souvent lāintuition ne suffit pas. Aristote ~385 Ć ~382 La cosmologie dāAristote La premieĢre theĢorie visant aĢ expliquer la chute des corps est due au philosophe grec Aristote. Pour celui-ci, lāunivers est constitueĢ de deux reĢgions diffeĢrentes subdiviseĢes en spheĢres concentriques. Ce sont le monde sublunaire, qui sāeĢtend du centre de la Terre aĢ la spheĢre de la Lune, et le monde supra-lunaire, de la spheĢre de la Lune aĢ celle des eĢtoiles. Pour Aristote, les lois de la nature ne sont pas les meĢmes dans ces deux reĢgions. Le monde sublunaire est imparfait, le monde supra-lunaire est parfait et immuable. Le monde sublunaire Dans le monde sublunaire il y a deux sortes de mouvements la chute des corps, quāAristote qualifie de mouvement naturel, et le mouvement violent causeĢ par une force exteĢrieure comme le lancer dāun objet. Pour expliquer la chute des corps, Aristote semble avoir eĢteĢ inspireĢ par le mouvement des objets dans un liquide. En plaçant divers objets dans lāeau, on constate quāil y en a qui flottent alors que dāautres coulent, certains plus rapidement que dāautres. En immergeant des objets, on remarque quāune fois relaĢcheĢs, les corps lourds restent au fond de lāeau alors que les plus leĢgers remontent aĢ la surface, certains plus rapidement que dāautres. Pour Aristote, la chute des corps dans lāair est un pheĢnomeĢne analogue quāil explique en ayant recours aux quatre eĢleĢments dāEmpeĢdocle. Ces eĢleĢments sont, du plus leĢger au plus lourd, le feu, lāair, lāeau et la terre. Ces quatre eĢleĢments sont preĢsents dans chaque corps mais en proportions diffeĢrentes. Aristote explique que chaque corps tend aĢ occuper la place naturelle de son eĢleĢment dominant. Cette tendance est dāautant plus grande que la proportion de lāeĢleĢment dominant est importante. Ainsi, plus un corps est lourd cāest-aĢ-dire comporte une grande proportion de lāeĢleĢment terre, plus il tombe rapidement car sa tendance aĢ occuper son emplacement naturel est forte. Plus un corps comporte une grande proportion de lāeĢleĢment feu, plus il sāeĢleĢve rapidement. Cette propension est facile aĢ constater lorsquāon observe un feu on voit bien que les flammes sāeĢleĢvent et, tout corps contenant une forte proportion de cet eĢleĢment fera de meĢme. Dans cette reĢgion inteĢrieure de lāunivers, des perturbations interviennent souvent, mais lorsque la cause de ces perturbations prend fin le mouvement du corps est aĢ nouveau reĢgi par les lois naturelles. Par exemple, en lançant un objet dans les airs, on lui imprime un mouvement violent, contre nature. Lorsque la cause de ce mouvement violent prend fin, cet objet tend aĢ reprendre sa place naturelle. Dans la conception aristoteĢlicienne de la chute des corps, le vide nāest pas concevable. Comme dans lāeau, le mouvement requiert la preĢsence de corps en interaction et la vitesse du mouvement deĢpend de la composition de ces corps. LāimpossibiliteĢ du vide force donc Aristote aĢ ajouter un cinquieĢme eĢleĢment aĢ ceux dāEmpeĢdocle. Ce cinquieĢme eĢleĢment, appeleĢ eĢther ou quintessence, est preĢsent dans le monde supra-lunaire et comble lāespace entre les planeĢtes et les eĢtoiles. Le monde supra-lunaire La reĢgion la plus externe est le monde supra-lunaire, qui sāeĢtend de la spheĢre de la Lune aĢ la spheĢre des eĢtoiles fixes. Dans cette reĢgion, les corps sont parfaits et immuables. Dāun point de vue geĢomeĢtrique, la spheĢre est le corps le plus parfait. Les corps ceĢlestes sont donc spheĢriques et leur mouve- ment ne peut eĢtre deĢcrit que par des spheĢres en rotation. La theĢorie dāAristote sur le monde supra-lunaire sāinspire de la theĢorie dāEudoxe pour expliquer le mouvement des planeĢtes. Depuis longtemps, les savants avaient constateĢ que sept objets ceĢlestes se deĢplaçaient sur un fond dāeĢtoiles fixes. Ces objets mobiles appeleĢs planeĢtes vagabonds en grec sont le Soleil et la Lune, ainsi que les planeĢtes connues aĢ lāeĢpoque Mercure, VeĢnus, Mars, Jupiter et Saturne. AĢ lāexception de Mars qui, parfois, semble ralentir et meĢme se deĢplacer en sens inverse durant quelques semaines, on avait observeĢ que les planeĢtes se deĢplacent dāouest en est. Eudoxe, neĢ en ~408, a tenteĢ dāexpliquer ces pheĢnomeĢnes en proposant un modeĢle dans lequel la Terre est fixe et les planeĢtes sont situeĢes sur un ensemble de spheĢres transparentes, homocentriques et interrelieĢes qui tournent aĢ diffeĢrentes vitesses constantes autour de la Terre. Quant aux eĢtoiles, elles eĢtaient fixeĢes aĢ la spheĢre la plus exteĢrieure. La theĢorie dāAristote sur la chute des corps preĢsentait des failles majeures, mais en lāabsence dāune meilleure explication du mouvement, elle fut adopteĢe pendant preĢs de 2000 ans. GalilĆ©e 1564-1642 La chute des corps selon GalileĢe La theĢorie aristoteĢlicienne du mouvement est une theĢorie speĢculative Ā», cāest-aĢ-dire un ensemble dāhypotheĢses eĢchafaudeĢes aĢ partir dāune observation superficielle et qui ne sont pas veĢrifiables expeĢrimentalement. On doit aĢ GalileĢe 1564-1642 la premieĢre deĢmarche pour eĢtablir expeĢrimentalement une description de la chute des corps. Plusieurs des objections souleveĢes aĢ lāencontre du modeĢle heĢliocentrique de Nicolas Copernic 1473-1543 deĢcoulaient de lāincompatibiliteĢ de ce modeĢle et de la theĢorie du mouvement dāAristote. GalileĢe a compris quāil fallait deĢvelopper une autre theĢorie du mouvement pour que le modeĢle heĢliocentrique puisse eĢtre adopteĢ. Il montre dāabord, en adoptant un raisonnement par lāabsurde, que lāexplication dāAristote nāest pas valide Si les corps lourds tombent plus vite que les corps leĢgers, en attachant ensemble un corps leĢger et un corps lourd, le plus leĢger des deux ralentira le corps lourd et lāassemblage doit tomber moins vite que le plus lourd des deux corps. Cependant, une fois attacheĢs ensemble, ils forment un nouveau corps plus lourd que le plus lourd des deux. Ce nouveau corps doit donc tomber plus vite que le plus lourd des deux. Ce qui est une contradiction. Par conseĢquent, tous les corps doivent tomber aĢ la meĢme vitesse. Du pendule aĢ lāinertie GalileĢe sāest inteĢresseĢ aux pheĢnomeĢnes que les aristoteĢliciens ne pouvaient expliquer aĢ lāaide de leur theĢorie du mouvement, entre autres, le mouvement du pendule. Avec la theĢorie dāAristote, il est facile de comprendre que le corps lourd suspendu au bout de la corde va descendre pour retrouver sa place naturelle. Une fois quāil lāa atteinte, pourquoi remonte-t-il? Ne serait-il pas naturel quāil demeure suspendu au point le plus bas de la trajectoire ? En eĢtudiant le mouvement des pendules GalileĢe utilise divers montages dans lesquels le mouvement sāapparente aĢ celui du pendule. En modifiant le dispositif, il constate que la bille remonte aĢ peu preĢs aĢ la meĢme hauteur dāouĢ elle a eĢteĢ lanceĢe, meĢme en diminuant la pente et en allongeant le parcours de la remonteĢe. La bille perd graduellement de la vitesse dans la remonteĢe et, en lāabsence de frottement, la hauteur atteinte devrait eĢtre exactement celle dāouĢ la bille est partie. Que va-t-il se passer sāil nāy a pas de remonteĢe et que la partie de droite du dispositif demeure horizontale? Par un passage aĢ la limite, GalileĢe conclut que la bille devrait rouler indeĢfiniment aĢ vitesse constante. Le mouvement continue donc sans quāaucune force nāagisse pour le maintenir. Cette conclusion sera reprise par Isaac Newton qui en fit sa premieĢre loi du mouvement appeleĢe principe dāinertie. Pour Aristote, lāeĢtat naturel dāun corps, cāest le repos et une force doit sāexercer pour quāun objet puisse quitter cet eĢtat. Avec les expeĢriences de GalileĢe sur les pendules, il faut abandonner cette ideĢe. Le deĢplacement en mouvement rectiligne aĢ vitesse constante ne neĢcessite pas lāintervention dāune force qui le maintiendrait en mouvement. Il nāy a plus de diffeĢrence qualitative entre repos et mouvement. La chute des corps La chute dāun corps est trop rapide pour quāil soit facile dāen prendre des mesures. Pour proceĢder aĢ une eĢtude quantitative de ce mouvement, il faut pouvoir le ralentir. GalileĢe sāest servi du plan inclineĢ pour eĢtablir un lien entre le temps et la distance parcourue. Laissons-le relater lāexpeĢrience On utilise un plan inclineĢ de 1 coudeĢe1 environ, large dāune demi-coudeĢe et eĢpais de trois doigts, dans lequel a eĢteĢ creuseĢ un canal parfaitement rectiligne dāune largeur aĢ peine supeĢrieure aĢ un doigt, aĢ lāinteĢrieur duquel peut glisser une boule de bronze treĢs dure, parfaitement arrondie et polie. Pour diminuer le frottement, on a garni le canal dāune feuille de parchemin bien lustreĢe. Intervalles de temps et distances GalileĢe mesure la distance que la bille parcourt dans un premier intervalle de temps et constate que durant le deuxieĢme intervalle, elle parcourt trois fois cette longueur. Durant le troisieĢme intervalle, elle parcourt cinq fois cette longueur. Durant le quatrieĢme intervalle, elle parcourt sept fois cette longueur et ainsi de suite. Il consideĢre les sommes partielles des distances parcourues. ApreĢs une uniteĢ de temps, une uniteĢ de distance. ApreĢs deux uniteĢs de temps, quatre uniteĢs de distance. ApreĢs trois uniteĢs de temps, neuf uniteĢs de distance. ApreĢs quatre uniteĢs de temps, seize uniteĢs de distance. Il constate alors que les distances parcourues par un corps en chute libre sont proportionnelles au carreĢ des temps2, \[\frac{d_2}{d_1} = \frac{t_{2}^{2}}{t_{1}^{2}}.\] En eĢcriture moderne, \d=ct^2.\ Composition des mouvements GalileĢe a aussi reĢaliseĢ des expeĢriences sur la composition des mouvements en installant un plan inclineĢ sur une table. Ce plan inclineĢ eĢtait muni dāun deĢflecteur, pour que le mouvement de la bille soit horizontal en quittant le bord de la table. Avec ce dispositif, en choisissant de quelle hauteur il laissait partir la bille, il controĢlait la vitesse horizontale de celle-ci lorsquāelle quittait le deĢflecteur. En faisant lāhypotheĢse que la trajectoire de la bille est une parabole, il pouvait alors preĢvoir le point dāimpact et calculer la diffeĢrence entre la valeur theĢorique et la valeur expeĢrimentale. La figure suivante est une reproduction de la page de notes prises au cours de cette expeĢrience. Sur cette page, GalileĢe repreĢsente sur une verticale les hauteurs de deĢpart de a bille. Il indique eĢgalement la distance des points dāimpact observeĢ et les distances attendues ainsi que les diffeĢrences entre ces valeurs. Cāest la premieĢre fois dans lāhistoire quāun tel rapport dāexpeĢrience est fait. Les notes de GalileĢe indiquent quāil voulait comparer les reĢsultats expeĢrimentaux et les valeurs preĢdites par un modeĢle. Il a donc calculeĢ les diffeĢrences entre les distances preĢdites par le modeĢle et les valeurs expeĢrimentales. Pour sāassurer que la courbe geĢomeĢtrique qui deĢcrit le mieux la trajectoire dāun projectile est la parabole, GalileĢe dispose successivement un plan horizontal aĢ diffeĢrentes hauteurs et il enregistre, pour chacune dāelles, les points dāimpact avec la plus grande preĢcision possible. La reproduction de ses notes est donneĢe dans lāillustration ci-dessus. Il donne la description suivante dāune autre de ses expeĢriences pour confirmer la forme geĢomeĢtrique de la trajectoire. Je prends une bille de bronze parfaitement ronde et pas plus grande quāune noix, et je la lance sur un miroir de meĢtal, tenu non pas perpendiculairement, mais un peu inclineĢ, de telle façon que la bille puisse rouler sur sa surface, et je la presse leĢgeĢrement dans son mouvement elle laisse alors la trace dāune ligne parabolique treĢs preĢcise et treĢs nette, plus large ou plus eĢtroite selon que lāangle de projection sera plus ou moins eĢleveĢ. Ce qui dāailleurs constitue une expeĢrience eĢvidente et sensible sur la forme parabolique du mouvement des projectiles. GraĢce aĢ ces expeĢriences, GalileĢe fut en mesure dāaffirmer quāun projectile est en chute libre durant toute la dureĢe du mouvement. La trajectoire du projectile est deĢvieĢe de la ligne droite. Cependant, les distances entre la ligne droite et la trajectoire sont dans le rapport des carreĢs des temps. Par la notion de composition des mouvements, GalileĢe a montreĢ que les objections aĢ lāheĢliocentrisme qui se basaient sur la theĢorie du mouvement dāAristote nāeĢtaient pas recevables. Il sāest alors inteĢresseĢ aĢ la lunette et aĢ lāobservation des eĢtoiles, des planeĢtes et de la voie lacteĢe. Isaac Newton1643-1727 Les lois du mouvement La formulation actuelle du principe dāinertie est donneĢe par Newton qui en fait la premieĢre de ses trois lois du mouvement. PremieĢre loi du mouvement Tout corps au repos ou en mouvement rectiligne uniforme demeure au repos ou en mouvement rectiligne uniforme tant et aussi longtemps quāaucune force nāagit sur ce corps. DeuxieĢme loi du mouvement LāacceĢleĢration communiqueĢe aĢ un corps par une force est directement propor- tionnelle aĢ lāintensiteĢ de la force et inversement proportionnelle aĢ la masse du corps. TroisieĢme loi du mouvement Toute force dāaction sāaccompagne dāune force de reĢaction dāeĢgale intensiteĢ et de sens contraire. De la pomme aĢ la Lune Le probleĢme des trajectoires circulaires des planeĢtes avait deĢjaĢ fait lāobjet de recherches de la part de ReneĢ Descartes 1596-1650 et de Christiaan Huygens 1629-1695. Ceux-ci cherchaient aĢ expliquer ce type de mouvement en ayant recours aĢ une force centripeĢte, dirigeĢe vers le centre de la trajectoire, et aĢ une force centrifuge, qui tend aĢ eĢloigner du centre le corps en orbite. Les premieĢres reĢflexions de Newton sur lāorbite lunaire prenaient eĢgalement en compte une force centrifuge. Sa deĢmarche a pris une orientation deĢfinitive lorsque Robert Hooke 1635-1703, vers la fin de 1679, a suggeĢreĢ aĢ Newton une nouvelle façon dāinterpreĢter le mouvement le long dāune trajectoire courbe. Hooke consideĢrait quāil fallait plutoĢt deĢcomposer la trajectoire dāune planeĢte selon une composante inertielle, dont la direction est tangente aĢ la courbe de la trajectoire, et une composante centripeĢte. En consideĢrant une force dirigeĢe vers le centre, cette approche reconnaiĢt toute lāimportance du corps central. De plus, sāil y a une force attractive entre le Soleil et les planeĢtes, celle-ci doit exister entre deux corps composeĢs de matieĢre comme la Terre et la Lune. En parvenant aĢ cette conclusion, Newton consacre le rejet du modeĢle aristoteĢlicien dāun univers constitueĢ dāun monde sublunaire et dāun monde supra-lunaire reĢgis par des lois distinctes. En adoptant lāintuition de Hooke, la question aĢ laquelle Newton devait trouver reĢponse est la suivant Pourquoi la Lune ne tombe-t-elle pas sur Terre comme le fait la pomme? Les travaux de GalileĢe sur la composition des mouvements aĢ lāaide dāun plan inclineĢ muni dāun deĢflecteur avaient permis de comprendre que la trajectoire dāun projectile peut eĢtre consideĢreĢ comme la composition de deux mouvements. LāhypotheĢse de Hooke souleĢve une question Peut-on concilier la loi de la chute des corps de GalileĢe avec le fait que la Lune ne sāeĢcrase pas sur Terre? Pour reĢpondre aĢ cette question, Newton donne lāexemple dāun boulet de canon. En tirant le boulet horizontalement dāune cer- taine hauteur, il suit une trajectoire parabolique mais prend le meĢme temps pour toucher le sol que si on le laisse tomber aĢ la verticale. Les mouvements, horizontal et vertical, se composent, le trajet parcouru est plus long, mais le temps neĢcessaire pour effectuer ce parcours est le meĢme, il est indeĢpendant de la vitesse initiale. Plus la vitesse initiale est importante, plus la distance parcourue par le boulet est grande. Puisque tous les corps tombent avec la meĢme acceĢleĢration, le temps requis pour tomber de cette hauteur est toujours le meĢme indeĢpendamment de la vitesse horizontale. Ce raisonnement est valide en consideĢrant que la Terre est plate. Que se passe-t-il si on prend en compte la spheĢriciteĢ de la Terre? Si la vitesse initiale est suffisamment grande, la Terre se deĢrobe sous le boule et le temps neĢcessaire pour toucher le sol nāest plus le meĢme. Il augmente avec la vitesse initiale. En augmentant la vitesse initiale du boulet, le temps eĢcouleĢ avant lāimpact est plus grand aĢ cause de la courbure de la Terre. Quāadvient-il si le boulet est tireĢ du sommet dāune haute montagne avec une vitesse treĢs treĢs grande? Dans un tel cas, la Terre se deĢrobe continuellement sous le boulet et celui-ci continue de tourner autour de la Terre. Newton en vient donc aĢ la conclusion que la Lune, tout comme la pomme, tombe Ā» vers la Terre. En consideĢrant cette nouvelle approche, Newton a deĢmontreĢ les lois de Kepler sur le mouvement des planeĢtes. Il restait une question aĢ laquelle Newton nāa pas su reĢpondre et qui a hanteĢ les scientifiques de plusieurs geĢneĢrations. Comment la force dāattraction se transmet-elle entre deux corps qui ne sont pas en contact? Bernhard Riemann 1826-1866 ApreĢs avoir eĢteĢ initieĢ par les matheĢmaticiens Marcel Grossmann 1878-1936 et David Hilbert 1862-1943 aux travaux de Bernhard Riemann sur la geĢomeĢtrie des espaces courbes, Albert Einstein 1879-1955 a apporteĢ une reĢponse aĢ cette question en preĢsentant sa theĢorie de relativiteĢ geĢneĢrale3. Einstein explique que la matieĢre incurve lāespace-temps et cette courbure reĢgit le deĢplacement des corps dans lāespace. PDF
PETITES CHRONIQUES DU CIEL EN BREF Selon la lĆ©gende, lāidĆ©e de lāattraction terrestre serait venue Ć Newton alors quāil se reposait Ć lāombre dāun pommier et quāune pomme a chu au sol. Il comprit alors que si la pomme descendait vers la Terre, cāest parce que celle-ci lāattirait et que cāĆ©tait la masse de la planĆØte qui Ć©tait la cause de cette peut donc se poser la question Ć©vidente Pourquoi la Lune, comme la pomme, ne tombe t-elle pas sur la Terre ?En fait la Lune tombe sans arrĆŖt sur la Terre MAIS comme, en mĆŖme temps, elle est animĆ©e par son mouvement de fuite dans lāespace, les deux forces se combinent en un mouvement de rĆ©volution autour de notre planĆØte. Sāil nāy avait que son mouvement de fuite, la Lune sāĆ©loignerait trĆØs rapidement de nous et il y a bien longtemps quāelle aurait disparu. Par contre, sāil nāy avait que lāattraction de la Terre, elle se serait fracassĆ©e sur notre planĆØte. Cāest donc la combinaison de ces deux mouvements chute sur Terre, et fuite dans lāespace qui fait que notre satellite tourne autour de notre planĆØte. Ce raisonnement nous conduit Ć une autre question Pourquoi la pomme, comme la Lune, ne tourne-t-elle pas autour de la Terre ?La pomme tournerait autour de nous SI on lui confĆ©rait une vitesse de fuite suffisamment Ć©levĆ©e pour Ć©quilibrer la force dāattraction qui lāattire au sol. HĆ©las, nos petits bras sont incapables de lui fournir une telle vitesse. Un canon peut donner Ć lāobus une force suffisante mais qui, nāĆ©tant pas entretenue, fait quā au bout dāune certaine distance lāobus tombe au sol. Par contre, les Ć©tages successifs dāune fusĆ©e sont capables de donner Ć la sonde une vitesse de fuite suffisante pour quāen fonction de sa distance Ć la Terre elle puisse se mettre en orbite, voire Ć©chapper Ć lāattraction en fait, est un rapport de forces.
SciencesEspaceEternelle présente, la Lune reste pour beaucoup un mystère. Mais que se passerait-il si notre satellite se rapprochait soudainement de la Terre ? Spoilers rien de le blockbuster à ne pas louper en ce début févier Moonfall. Une force étrange fait chuter la Lune sur la Terre. Si Hollywood a sa propre version d'un éventuel rapprochement entre le satellite et la planète bleue à base d'explosions et de force surnaturelle, que répond la science à cette possibilité qui ne devrait pas dépasser le cadre du supposé ?Liens Lune-TerreQu'elle soit cendrée ou de sang, elle a toujours intrigué. Depuis aussi longtemps que les arts existent, la Lune a toujours gardé un cÓté mystérieux. TantÓt définie comme une déesse, elle est aussi celle qui verra l'apparition des fameux loups-garou. N'est-ce pas Remus Lupin ? Mais la science a redéfini les rapports Lune-Terre. Il a été démontré que l'influence gravitationnelle de l'astre sélénite a plusieurs fonctions la création des marrées terrestres et océaniques ainsi qu'une stabilisation de l'axe de la Terre. Rien que cela. Il est admis que la Lune se serait formée à partir des débris issus d'un impact avec la Terre et une autre planète il y a des milliards d' aussi La Lune bientÓt fondue ? Le projet fou d'une entreprise américaineLe rapprochement de la Lune vers la TerreMais penchons-nous maintenant sur une éventuelle catastrophe astronomique. Si vous ne le savez pas, la Lune est située à environ 384 000 km de la Terre. Que se passerait-il, si pour une raison obscure ou inconnue comme dans le film Moonfall, cette distance se raccourcissait subitement. Pour nos confrères de Télé-Loisirs, le chef de la stratégie humaine et robotique de l'ESA, l'agence spatiale européenne, Didier Schmitt a évoqué pour le média, la conséquence d'une telle situation. Et cela fait froid dans le dos "Si la Lune se rapproche de la Terre, l'attraction serait plus forte, les marées seraient beaucoup plus grandes et immenses, de plusieurs centaines de mètres, ce qui pourrait entraîner une sorte de Tsunami mondial sur toute la planète." De quoi donner quelques sueurs froides. Pour qu'une telle catastrophe se produise, il faudrait que la Lune sorte de son orbite, en étant par exemple percutée par un astre colossal. Au fait, vous vous êtes déjà demandés pourquoi nous pouvions la voir en pleine journée parfois ?
pourquoi la lune ne tombe pas sur la terre